La maison déborde d’objets (peintures, bibelots de chats, petits bateaux de bois), mais surtout de vie (chaque soir est l’occasion d’un grand banquet). Pourtant, derrière toute cette joie, il y a des tensions qui naissent, des conflits qui germent, des blessures qu’il faudra soigner un jour (camomille, ibuprofène, gingembre, acétaminophène, mélèze, mdma). En attendant, l’arbre est dans ses feuilles et dehors, les oiseaux chantent.
Je décide de mon horaire, des tâches que j’accomplis, de l’application que j’y mets. Je décide de tout ceci, tout cela, mais quand même, il y a ludvia et son esprit frondeur, edgar et son grand sourire, xila et ses mille projets, félix et ses longues mains, maïa et ses fous rires, arthur et ses rêveries. Je décide de tout ceci, tout cela, mais il y a des bourgeons sur le point d’éclore, des arbres à déterrer, quelques graines à semer.