Bien installés dans leur maison dans le Sixième Rang, Maxime. et Victorine Beauséjour mènent une existence tranquille avec leurs cinq enfants. Leur unique fille, Rose, est la plus jolie de la paroisse. Elle s’attire déjà les regards des garçons qui souhaitent ravir son coeur. La jeune femme y voit l’occasion de quitter le nid pour trouver la liberté et accepte d’épouser Ovide Latendresse, un homme charmant et bon.
Or, comme l’a découvert sa mère avant elle, la vie de femme mariée n’est pas aussi exaltante que ce qu’elle avait espéré. L’ouvrage de maison et les soins aux enfants occupent tout son temps, et la famille est étouffée par la pauvreté. Rose, dont la santé est gravement fragilisée, devra puiser en elle une grande force pour rester auprès de ses enfants qu’elle aime tant. Mènera-t-elle jusqu’au bout ce combat contre la maladie qui la fait cruellement souffrir ?
Ce second volet de La petite maison du Sixième Rang nous offre un récit de filiation historique, où la misère est un héritage qui se transmet de mère en fille. À travers le personnage de Rose, Micheline Dalpé parvient encore une fois à toucher ses lecteurs avec une histoire qui rassemble les générations.