Ce roman raconte avec fraîcheur le destin de Dounia de Beyrouth à Montréal. «Je veux mourir là où mes enfants sont heureux», dit celle qui a finalement pris racine au Québec.
Dounia, 75 ans, ne sait ni lire ni écrire et ne parle que l’arabe. Elle laisse la parole à Salim, son mari, et à ses enfants, qui parlent une langue qui lui est étrangère. Elle se croit muette, inintelligente. Dans Le bonheur a la queue glissante, elle murmure avec naïveté et sagesse une culture orale surprenante qui glisse en nous comme le bonheur. Avec elle, on se laisse bercer par les proverbes libanais, on questionne la vie et la mort, on rit et on pleure. Dounia – «le monde», en arabe – possède une voix et un coeur grands comme le monde, aussi fragiles que le bonheur.