L’histoire de l’architecture de Londres ne cesse de fasciner ses visiteurs. De nos jours, la City s’étend toujours au sein d’une enclave d’un mille carré, comme du temps où ses résidents traversaient le fleuve pour assister aux dernières pièces de Shakespeare à Southwark. À cette époque, existait également une autre ville : Westminster. En l’espace de deux siècles, Londres devient la plus grande cité du monde, forte de son million d’habitants. À partir du XIXe siècle, les plus pauvres des habitants et les industries insalubres émigrent vers l’est, tandis que la frange la plus riche de la population vit et travaille à l’ouest. Avec l’avènement du chemin de fer, de nouveaux quartiers se développent. Les Victoriens érigent des édifices dignes de la première puissance mondiale qu’est alors l’Angleterre.
Pendant la première moitié du XXe siècle, les styles Tudor et Élisabéthain envahissent Londres. Mais lors de la Seconde Guerre mondiale, les bombes allemandes dévastent la quasi-totalité de l’East End et de Lambeth. Le Londres d’après-guerre voit l’apparition du Mouvement Moderne, du béton, du verre et de l’acier, et bien sûr, du gratte-ciel. Ces dix dernières années, de nombreux monuments majeurs ont été construits dont le siège des assurances Swiss Re, la grand roue du London Eye et le nouveau stade Wembley.
Londres : Capitale d’un empire est un témoignage visuel de la remarquable histoire architecturale de Londres. Pas à pas, on y découvre comment s’est transformée la ville grâce au talent de ses architectes et urbanistes. Organisé autour de thèmes bien précis, ce livre procède également par chronologie et présente l’ensemble des édifices les plus emblématiques de Londres grâce à l’important catalogue de Getty Images.