Tuer la une. Expression désignant le fait de changer les grands titres d’un journal à la dernière minute, sous le coup d’une nouvelle majeure. Bref, un «sport» qui se pratique dans l’extrême urgence.
Leurs noms font les manchettes parce qu’ils les écrivent, les lisent, les mettent en ondes, les illustrent. Ils sont treize reporters, un caricaturiste et son complice à avoir pris la plume pour relever le défi lancé par Sonia Sarfati. Leur affectation ? Livrer une nouvelle ayant l’univers du journalisme comme toile de fond et dans laquelle serait commis un crime assez important pour faire la une : photographe de presse assassiné, match de soccer truqué, épidémie de dérapages politiques, infiltration qui tourne mal…Tuer la une ne fait pas de morts. Enfin, pas toujours.
À une époque où les médias traditionnels traversent des temps difficiles, On tue la une propose une incursion dans les coulisses d’une profession que tout le monde connaît…ou plutôt, croît connaître.