
Pour un temps limité, tout achat de 60 $ et plus (avant taxes), la livraison au Québec vous coûtera seulement 10$+taxes !
Il se pourrait que certaines fonctionnalités de la plateforme puissent ne pas fonctionner correctement.
Vous utilisez actuellement une ancienne version de votre navigateur ou un navigateur incompatible.
Afin de naviguer en sécurité et bénéficier d'un bon fonctionnement des interfaces, veuillez effectuer une mise à jour de votre navigateur web.

Juillet 1997. Michel Courtemanche a 32 ans et il trône au sommet. Premier humoriste québécois connu à l’étranger, il a conquis une bonne partie de l’Europe. La France l’a adopté et l’a surnommé « le comique qui cartoone ». Partout, le Lavallois promu star remplit des salles prestigieuses où ses numéros du batteur et de l’haltérophile séduisent tous les publics. Les enregistrements de ses spectacles se vendent par centaines de milliers, des publicitaires lui offrent des fortunes. Le Musée Grévin de Paris a tassé la statue de Michael Jackson pour mettre la sienne ; Dargaud, la maison d’édition d’Astérix, a lancé une bédé à son effigie. En attendant une offensive sur le marché américain, il a tourné son premier film – écrit pour lui – dans un château en banlieue parisienne.
Et puis, cet été-là, c’est le crash. La chute d’un artiste au style unique sur une scène du Festival Juste pour rire. La mort en direct d’une carrière phénoménale dont le rayonnement international n’a toujours pas été égalé.
Avec une rare franchise qui créera des remous, avec humour aussi, Michel raconte tout : les raisons de sa débâcle, ses années de drogue, d’alcool et d’escortes, ses liens tordus avec l’empire du rire, son enfance troublante, son séjour californien chez George Lucas, ses psychoses à la fois drôles et terrifiantes, son suicide avorté, sa bipolarité. C’est un homme attachant qui revient de loin. Un survivant qui, s’il a remisé ses grimaces, n’a pas encore dit son dernier mot.