«Les dés semblaient joués quant à mes perspectives d’avenir. Une adolescence passée en centres jeunesse, décrocheur scolaire deux fois plutôt qu’une, j’ai été ce qu’on appelle un jeune poqué de la vie. Pourtant, j’ai fini par briser le cercle vicieux. Aujourd’hui, je poursuis un doctorat en science politique, j’ai une épouse exceptionnelle, des amis et un bon emploi où je m’épanouis.
Ce serait tentant de prendre tout le crédit. Pourtant, il y a eu un millier de mains sur mon chemin qui m’ont aidé à me relever.
Mes succès, je crois les devoir en grande partie au modèle québécois. Si j’étais né ailleurs en Amérique du Nord, je doute que j’aurais pu y arriver.»
Combinant l’histoire de son parcours à un essai traitant de résilience et d’égalité, Nicolas Zorn se porte à la défense de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et des valeurs qu’elle prône. Il poursuit toutefois la réflexion au-delà de cette institution typiquement québécoise pour faire l’éloge du modèle québécois, dont les institutions et les programmes d’aide tendent à réduire les écarts entre citoyens et à favoriser la mobilité sociale.