Au Magnolia, Victoire s’habitue à sa nouvelle vie malgré tous les aléas qu’elle comporte. Que ce soit le fils de la matrone qui utilise les filles de la maison quand bon lui chante, les menaces continuelles de grossesse ou de maladies, ou encore les fantasmes étranges de certains clients ; il est parfois difficile d’attendre patiemment que sa dette diminue, surtout selon les calculs douteux de Madame Angèle.
Toutefois, Victoire se taille une place plus qu’enviable auprès des hommes qu’elle rencontre soir après soir. Parmi eux, il y a Laurent qui l’invite à des soirées privées, Émile, un artiste sans le sou avec lequel elle se sent en confiance, et le juge Édouard qui semble en savoir long sur la jeunesse de la tenancière…La popularité de Victoire ne l’empêche pourtant pas de faire partie de la grande famille du Magnolia. Ensemble, les filles se serrent les coudes, toutes conscientes qu’une maison de bonne réputation assure de bonnes conditions. Mais, avec le temps qui passe, la jeunesse et la beauté s’étiolent. Victoire sera-t-elle un jour libre de ses pas et maître chez elle ?
Dans ce deuxième tome des Filles de joie, l’autrice nous dévoile le quotidien de cette vie d’artifices en maison close. Complicité, trahison et manipulation sont au coeur des relations de ces personnages qui cherchent à sortir leur épingle du jeu coûte que coûte.