Et si Napoléon était parvenu à se réfugier aux États-Unis au lendemain de son abdication, comme il l’avait d’abord envisagé ? Et si, au lieu de dépérir à petit feu à Sainte-Hélène, il avait vécu une longue vie féconde dans la jeune République américaine ? C’est cette existence imaginaire que nous dépeint Ginette Major avec Napoléon. L’exil en Amérique.
Après le déracinement, le deuxième volet de cette trilogie évoque le temps de la stabilisation. Entouré de son cercle de fidèles et bientôt rejoint par une partie de ses proches, dont Marie Walewska, son grand amour polonais, Napoléon coule des jours paisibles dans la propriété qu’il s’est fait construire près de Philadelphie. Il occupe ses journées à rédiger ses Mémoires, à lire les nouvelles d’Europe, mais aussi à visiter sa vaste terre d’accueil. Mais l’ex-empereur des Français pourra-t-il jamais vivre la vie d’un citoyen ordinaire ? L’attentat dont il va être la cible semble témoigner du contraire.
Un récit passionnant qui donne un second souffle à l’un des personnages les plus fascinants de l’histoire et dresse un tableau vivant d’une nation américaine en mutation, avec ses vertus, ses contrastes, mais aussi ses contradictions.