Mes 2000 kilomètres sur les sentiers de Saint-Jacques-de-Compostelle

Claude Bernier, un profeseur à la retraite, rêvait depuis son adolescence de faire le Chemin de Compostelle, cette route millénaire aux multiples sentiers piétonniers, dont il avait découvert l’existence à l’époque de ses études classiques. Le 15 août 2001, avec son sac à dos, son bâton de pèlerin et ses bottes de marche, il quittait Dorval pour Puy-en-Velay, en France, le début du sentier qui devait le conduire à Santiago de Compostela, en Espagne.

Dès les premières journées, la chaleur accablante, la difficulté à trouver un gîte et les blessures des autres marcheurs, l’invitent à interrompre son projet. La rencontre d’une jeune handicapée espagnole dans les montagnes de l’Aubrac, qui avançait péniblement sur des sentiers rocailleux, à demi-paralysée et ne pouvant plier son genou gauche, allait tout bouleverser.

Sur les flancs de collines arides, par une température de 35 degrés, ils ont dû parcourir 29 kilomètres côte à côte pour atteindre un village de montagne. Le lendemain, le marcheur, ayant enfin trouvé une raison de faire son pèlerinage, allait poursuivre seul le chemin, porté par le courage et la volonté de cette jeune fille qui ne demandait qu’une seul chose : survivre.

Dans son quatrième ouvrage, l’auteur fait le récit, sur un ton souvent émouvant, des moindres péripéties vécues au jour le jour, avec leur lot de joies et de souffrances.

Une expérience à découvrir.